Photo
Du goût des voyages m'est venu celui de la photographie. Fixés sur la pellicule, les instants se racontent longtemps après pour éveiller la mémoire de nos sens. Cet instant où le cliché et la scène ne font qu'un, cet échantillon du monde, se peut alors dégager du référent réel pour mieux symboliser que décrire. La photo comme un miroir des sens, se promène sur une longue route - que j'emprunte à mon tour pour y capturer l'insolence de la nature.
Quelques recherches m'ont amené à travailler les clichés pour obtenir des formats plus exotiques : anaglyphes, panoramas 360° et verticaux, photo-planètes, des techniques surprenantes pour mettre en valeur la créativité d'un projet, illustrer un article de manière originale. De nouvelles "invitations au voyage"...








Skylines et panoramas sphériques
Anaglyphes


Un anaglyphe (du grec : « ciselure en relief ») est une image réalisée pour être vue en relief, à l’aide de deux filtres de couleurs différentes (lunettes 3D).
Ce principe, inventé par Rollman en 1853 est fondé sur la notion de stéréoscopie qui permet à notre cerveau d’utiliser le décalage entre nos deux yeux pour percevoir le relief.
Réalisé à partir de deux vues respectivement droite et gauche, le principe de base est d'extraire -dans le cas d'anaglyphe rouge-cyan- la composante rouge de l'image gauche et les composantes verte et bleu (cyan = vert + bleu) de l'image droite puis de recombiner ces trois composantes en une image unique. Le décalage entre les angles de vue fixant un même point s'approche de l'écart moyen entre nos 2 pupilles, soit 7 cm !
Cette technique, qui peut s'appliquer à la vidéo, donne aussi de très bons résultats lorsqu'elle est combinée avec celle des prises panoramiques.
Panoramas stéréoscopiques

Les "petits mondes" sont réalisés à partir de la projection équirectangulaire d'une série de prises de vue couvrant l'intégralité de l'environnement alentour. L'idéal est de disposer d'un support placé en hauteur, d'un espace dégagé offrant un horizon nettement découpé.
En fonction de la focale, on réalise donc autour de 60 photos ( + zénith et nadir) que l'on va assembler (à l'aide de Hugin par exemple) pour créer un 360° au format 1:2.
On applique alors sur le panorama une projection stéréographique, en jouant sur le tangage (pitch).